La vie de Oharu, femme galante
西鶴一代女
1952 / 137' / N&B / COPIE PELLICULE 35 MM

Fille d’une famille aristocratique introduite à la cour impériale de Kyoto, O-Haru tombe amoureuse d’un homme d’un rang social inférieur. Dès lors, sa vie ne sera que tristesse et humiliation.
 

Critique :

Ce caractère moderne, très direct et infiniment complexe, est ce qui frappe le plus dans La Vie de O’Haru, œuvre très supérieure à Rashomon, car un tel résultat ne peut être acquis que grâce à un sens plastique consommé que seuls quelques-uns, comme Murnau, ont possédé.

Si la poésie de l’image apparait à chaque instant, on sent bien qu’elle est une expression aussi naturelle de la vision que la noblesse du geste et l’expression naturelle des sentiments des acteurs.

Qui naquit à Newgate..., Philippe Demonsablon, Cahiers du Cinéma, N°33, Mars 1954.

Mathieu Macheret, critique cinéma au journal Le Monde, viendra présenter La vie d' O'haru, femme galante ce samedi 10 septembre à 14H30 et la Rue de la honte mardi 13 septembre à 17H00.


Mathieu Macheret
Diplômé de l'Ens Louis-Lumière, Mathieu Macheret fut le rédacteur en chef adjoint du site Critikat, collaborant par la suite aux Cahiers du cinémaTrafic. Il est maintenant journaliste pour le journalLe Monde